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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 16:44



Bon, ça commence à sentir la fin chez nos Mamans...

Certaines tombent amoureuses, d'autres tombent... de haut...!


Chez Marie-Jo, ça commençait fort hier soir...

 

C'était une sorte de soirée pique-nique.

 

Au départ, tout le monde a fait une salade de fruits en tripotant joyeusement les fruits avec ses doigts.

 

Ca coulait, ça jutait, ça tripatouillait... c'est une soirée refilage de grippe A ou quoi ?

 

Si il y en a un qui a une chtouille, tout le monde l'a c'est clair!

 

Et personnellement, je ne mettrai pas ma main au feu que tout le monde il est bien sain de partout...

 

Bref!

 

Et puis après, Marie-Jo est allée acheter les pizzas avec Paul. Celui avec qui elle fait des bisous derrière les fourrés.

 

Là, c'est devenu à nouveau un peu torride. En attendant que la "trois fromages" soit cuite, Marie-Jo et Paul se sont rapprochés puis embrassés, puis serrés dans leur bras... Marie-Jo est heureuse car elle a trouvé un homme qui lui fait de l'effet... des picoti-picota dans le fond du slip quoi...! C'était beau, touchant, et de plus en plus chaud chaud chaud... quand soudain :

 

"Uuuuuuuuune trois fromages supplément chorizoooooooooooo!!!!!! C'est pour qui?????"

 

Bon, ben là, forcément, ça a un peu cassé le moment langoureux...

 

Ils sont remontés tout penauds avec leur "trois fromages" fumante sous le bras...

 

La soirée se passe plutôt bien alors que Dany, un des prétendants un peu bougon, fait la tronche...

 

On aura l'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce mystérieux Dany car Marie-Jo décide de passer une journée au domicile de ses prétendants.

 

En attendant, elle dégage Monsieur Bisous qui lui tape des grosses bises mouillées pour l'occasion.

 

Et elle part donc chez le mystérieux Dany.

 

C'est parti pour 3 heures de bagnole alors qu'il habite dans le même département...

 

Comme dit Marie-Jo avec humour "c'est la pampa"...

 

C'est limite gentil pour décrire ce village qui semble sorti de nowhere.

 

- Penser à prévenir Frédéric Lopez d'une nouvelle idée de lieu reculé pour tourner un épisode de "Rendez-vous en Terre inconnue"...-

 

Une fois arrivée, Marie-Jo découvre l'étendue du désastre du paysage... Il n'y a personne en vue à part les animaux de Dany, des chevaux, des chèvres qui errent dans ce "no mans land" en semblant chercher la sortie...

 

- Penser à prévenir le réalisateur de "Resident Evil" que Raccoon City existe en vrai près d'Avignon, parfait pour tourner la suite -

 

Marie-Jo a le moral dans les semelles devant cette campagne drôlement campagnarde. Elle baisse même le son de sa voix. Ca repose les tympans vous me direz mais on a l'impression que ce n'est plus notre Marie-Jo... Celle qui parle en hululant hurlant.

Et puis, Dany commence à faire son numéro.

 

- Penser à prévenir Dany Boon qu'une suite à "Bienvenue chez les Ch'tis" est envisageable dans ce lieu étrange peuplé de personnes à l'accent curieux et aux mœurs douteuses...-

 

Dany commence à parler d'avenir et bouscule Marie-Jo qui nous sort le grand jeu de "Pour l'instant, je veux encore habiter avec mes z'enfants, chez moi, dans mon appart". Ben, oui, Marie-Jo ne se voit pas du tout vivre dans un lieu qui ferait passer le désert de Gobi pour la foire du trône un samedi après-midi...

 

Dany commence à sortir son artillerie de macho, les femmes à la maison et tout ce qui suit...

 

- Penser à prévenir Manon des sources qu'on a retrouvé Hugolin et qu'elle ferait mieux de se casser vite fait...-

 

D'ailleurs, Marie-Jo décide de mettre les voiles

 

Elle enchaîne avec le militaire. Désolé, j'ai oublié son nom...

 

Le militaire, c'est encore un autre concept...

 

Il vient chercher Marie-Jo en Fiat Panda avec des sièges customisés camouflage...

 

Il est très fier de montrer les pistolets qui trônent sur la télévision...

 

Son appart ressemble à un vrai champ de bataille (c'est sans doute voulu pour rester dans le thème...) : serpillères qui trainent, bordel dans la chambre des enfants...

 

Il n'a pas enlevé les décorations de noël (l'émission est tournée en plein été). Marie-Jo constate avec effarement qu'un Père Noël au rouge délavé pendouille au balcon...
 

Marie-Jo est un peu refroidie par cette ambiance glauquissime un peu étrange...

 

Les deux filles du militaire arrivent. Elles semblent heureuses de découvrir Marie-Jo puis la plus grande lui annonce texto :

 

"Maintenant, on va aller plage de la Gouine pour faire du Kart à Pédales..."

 

L'espace d'une seconde, je me suis demandé s'il n'y avait pas un message subliminal.

 

Mais, en fait, non. La petite équipe a donc passé un après-midi bien sympathique à faire du kart à pédales au bord de la plage de la Gouine...
 

...

 

Du côté de Kathia, ça se passe plutôt bien.

 

Elle a dessoûlé de l'autre jour et elle est toujours amoureuse de Patrick, le vieux beau d'Annecy.

 

Je vous jure, il y a vraiment des cuites qui vous marquent à vie!

 

Pourtant, Kathia n'a toujours pas dégagé Olivier, le décapsuleur.

 

Olivier, il est bien gentil mais il ne se rend pas compte que Kathia et Patrick ont le slip en ébullition.

 

Et puis surtout, il ne se rend pas du tout compte qu'il est à l'opposé de ce que recherche Kathia.

 

Il est sympa mais porte d'étranges tee-shirts d'adolescents des années 90... Kathia qui cherche une épaule rassurante fait deux têtes de plus que lui... Son look djeuns-cool-zyva ne colle pas vraiment avec le style Da-Dame de Kathia...

 

Chez Kathia, il fait pourtant tout ce qu'il faut pour être choisi.

 

Vaisselle, jeux débiles avec le fiston, découpage de gâteau du fils...

Une fois le ménage effectué, Kathia peut enfin lui annoncer la bonne nouvelle!
 

Quand elle lui explique que ça l'intéresse moyen d'aller mettre le nez dans son HLM de banlieue parisienne et qu'elle préfère la villa avec piscine de Patrick puisqu'elle pense le dégager... Olivier fait une drôle de tête... Il se demande comment réagir, il commence par exprimer nerveusement sa déception...

 

Kathia a peur de se faire engueuler comme quoi elle n'a pas respecté la règle du programme tout ça, alors elle pleure en faisant ses gros yeux perdus.

 

Kathia elle a servi de modèle pour les Manga japonais ce n'est pas possible autrement. Elle a des yeux qui font la moitié de son visage.

 

Comme Jeanne (de Jeanne et Serge) :

 


C'est drôlement impressionnant.

 

Enfin, en tout cas, ça marche, Olivier arrête de protester et repart en pleurant...

 

Kathia peut désormais s'afficher avec Patrick. Ces deux là ont le fond du slip qui ronronne. Elle décide donc de lui rendre visite à Annecy.

 

Au bord du lac, Patrick sort le grand jeu : ballade en bateau, dîner aux chandelles, champagne...

 

Kathia est éblouie et s'écrie même : "c'est parfait!".

 

Manifestement, Kathia n'a pas prêté attention aux verres moutarde Popeye dans lesquels ils ont bu le champagne.

 

Et c'est tant mieux!

 

Patrick fait visiter sa maison en authentique parpaings.

 

On a peur pour Kathia qui vit dans une jolie maison blanche parsemée de lierre...

 

En fait, il y a une explication, la maison n'est pas terminée, on apprendra que Patrick construit et vend des maisons écologiques.

 

Donc, chez Patrick, t'as intérêt à aimer le bois car c'est un peu la fête du lambris.

 

Je ne sais pas si tu chies dans la sciure et tu te douches à l'eau de pluie mais en tout cas Kathia est RA-VIE !

 

...

 

Du côté de chez Sophie-Diams, on arrive également au moment où elle découvre les "univers" de ses prétendants.

 

Romuald, le déconneur, lui a concocté une journée sportive (jet-ski) et gastronomique (fruit de mer). Je précise l'ordre car l'inverse aurait été plus délicat.

 

Oui, manger des huitres et faire du jet-ski après, je pense que ça aurait drôlement Bleurp quoi!

 

C'est une bien bonne journée mais on sent que Sophie-Diams a le fond du slip en berne.

 

Ce qui n'est pas le cas quand, le week-end d'après, Sophie-Diams se rend chez Cédric à Marseille.

 

Pourtant, rien de bien original.

 

Plage, soleil et verre entre amis.

 

Le soir, Cédric emmène Sophie-Diams dans son antre.

 

Sophie-Diams fait son inspection générale.

 

Globalement, ça va.


Si, ça va...

Bon, disons que mise à part la vaisselle entassée, les boudins de piscine qui servent de fauteuils et l'écran plat qui prend la moitié de l'appartement, ça va!
 

De la fenêtre on aperçoit Notre Dame de la Garde.

 

Sophie-Diams regarde le monument comme une poule devant une lampe de poche et s'écrie "Mais c'est qui la Dame de la statue?"

 

Ben c'est Chantal Goya gourdasse!

 

Cédric tente une explication mais je n'ai pas tout suivi.

 

En effet, on ne peut pas dire que Cédric ait la diction de Jean d'Ormesson, une fois sur deux M6 met des sous-titres quand il parle.

 

Je ne sais pas comment il faut le prendre...


Sophie-Diams a l'air d'avoir le décodeur...
 

Bref!

 

Tout ça se termine par une Sophie-Diams annonçant son souhait de faire la fête du slip dormir avec Cédric.

 

Elle le choisira en déclarant avoir trouvé l'amour.

 

...

 

Pour Angie, les choses sont difficiles...

 

Elle devait rendre visite à Bilbo-le Hobbit et au Géant des Carpates...

 

Oui, mais voilà, Angie n'a toujours pas eu "la petite flamme", "l'étincelle", le truc qui fait pouet pouet dans le fond du slip quoi!...

 

Du coup, elle annule les dates de sa tournée triomphale et convoque ses deux prétendants à Nevers (encore!!!)...

 

Oui, les malheureux prétendants se retapent 10 heures de bagnole pour atteindre la capitale de la Nièvre...

 

Sachant, qu'ils ont déjà fait ça je ne sais combien de fois les week-ends d'avant...

 

Sachant que Bilbo habite dans les Pyrénées...

 

Sachant que les voies de communication de la Nièvre sont aussi développées qu'en Afrique sub-saharienne...

 

A peine descendus de voiture, encore un peu endoloris par le voyage, Angie leur explique que la petite flamme n'est pas là et que donc elle ne voit pas bien l'intérêt d'aller chez eux...

 

Bilbo s'énerve un peu... on le comprend presque rapport aux 10 heures de bagnole...

 

Oui, 10 heures de voiture pour s'entendre dire "rentre chez toi, tu me fais l'effet d'un plat de nouilles froides de chez Lidl" tout ça en 35 secondes...

 

C'est un peu dur à avaler.


Bilbo est drôlement déçu du retrour sur investissement...(1000 borne x 4 ; cadeaux pour tous les enfants, chanson personnalisée, bouquets...) et il le fait bien sentir, ce qui n'est pas super classe...

On va dire que c'est la fatigue du voyage...
 

Le Géant des Carpates, lui, accuse le coup.

 

Puis, la colonie de vacances se sépare...

 

D'ailleurs comme dans une vraie colonie de vacances, tout le monde pleure et jure de garder contact...

 

...

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:23

 

Coucou vous!

 

Désolé pour le retard... j'étais en vacances...

 

Malheureusement Heureusement, j'ai pu regarder la suite des aventures de nos mômans sur M6 replay...

 

Donc, c'est parti pour le debrief!...

 

Figurez-vous que Kathia va drôlement mal...

 

Elle invite Patrick a se bourrer la gueule déguster du vin dans une cave alsacienne...

 

On sait très bien comment ça se passe ces dégustations...

 

C'est toujours une excuse pour se pochtronner la gueule sous couvert d'expérience œnologique ...

 

Et là, ça ne rate pas... au bout de trois minutes, Kathia a l'œil vitreux, Patrick les mains baladeuses... le vigneron s'éclipse avant que tout cela finisse en fête du slip mal.

 

Il faut dire que le sylvaner, ça agresse bien la tête...

 

Du coup, ça glousse, ça ricane, ça chantonne.

 

Kathia pense être amoureuse mais en fait, elle est juste ivre.

 

La preuve : elle complimente Patrick sur sa tenue de vieux beau marseillais un peu louche...

 

Il ne manquerait plus qu'elle lui dise que sa teinture couleur est très naturelle belle.

 

A demie inconsciente, elle finit par entonner "tu me fais tourner la tête..."

 

Il n'y a qu'elle pour ne pas se rendre compte que ce qui lui fait tourner la tête c'est la troisième bouteille de Sylvaner et certainement pas ce sosie de Berlusconi version Canebière.

 

Bref.

 

Ils finissent par remonter en rappel de la cave, se bisouillent et se palpent grossièrement sur le trottoir... alors que Pierre arrive, accompagné du décapsuleur et du fan de Jeanne Mas.

 

Qui a dit "Bonjour l'équipe"?

 

Passons...

 

Donc Pierre voit rouge, lui qui avait commencé à parler déco du futur appart commun avec Kathia...

 

Il la complimente sèchement sur son joli filet de pêche (=son châle)...

 

Kathia est tellement ivre qu'elle ricane sans se rendre compte que Pierre est à deux doigts de la traiter de morue...

 

La soirée est alsacienne glaciale!

 

Le lendemain, on retrouve une Kathia totalement bouleversée car son cœur est tiraillé entre Pierre et Patrick...

 

C'est un peu un "Jules et Jim" moderne... en couleur... entrecoupé de pages de pub... avec des acteurs au rabais...

 

Enfin le suspense ne dure pas bien longtemps. Pierre quitte l'aventure car il n'est pas "partageur"...

 

Ah bon? Kathia est partageuse? J'ai raté un épisode ou bien?

 

Ah! J'oubliais! Le fan de Jeanne Mas déclare sa flamme... Kathia semble n'avoir toujours pas décuvée, elle a les yeux dans le vague car en fait, c'est terrible, mais elle s'en tape complètement...

 

...

 

Pendant ce temps, Sophie-Diams décide d'ouvrir son antre aux trois hommes...

 

Elle annonce, avec son tact légendaire, à sa petite fille de 5 ans qu'un gros mec va venir dormir dans son lit...

 

Réaction de la petite : "Mais il va péter!"

 

Sans commentaire.

 

En attendant que la gamine soit traumatisée à vie à la vue d'un grand gaillard de 35 balais pétant dans son lit "Dora l'exploratrice"... Sophie-Diams emmène tout le monde au zoo...

 

Ca ne va pas relever le niveau cette affaire là...

 

Déjà, qu'on zonait grave en maternelle moyenne section... on a la drôle sensation de redoubler chaque semaine avec Sophie-Diams et sa bande de grands enfants mollassons...

 

A un moment, on assiste à une scène incroyable où Sophie-Diams se fait à moitié agresser par des chèvres.

 

Personne ne bronche et les garçons regardent stoïquement Sophie-Diams hurler à la mort en se faisant ensevelir sous un océan caprin.

 

En revanche, Lila n'intéresse pas du tout les chèvres. Elle parvient quand même à séquestrer un chevreau un peu teubé. Comme les garçons, les chèvres ont bien saisi le potentiel casse-burne de la petite... et tout le monde l'évite.

 

Globalement, tout le monde se fait un peu chier au zoo et nous avec!

 

Cédric veut faire plaisir à la petite fille et lui propose d'acheter une figurine d'animal... Il se pose devant l'hôpital des animaux et demande à Lila de choisir un animal...

 

Avec sa délicatesse et sa courtoisie naturelle, Lila hurle répond : "Je les veux tous!!!!"

 

Cédric achète donc TOUT l'hôpital des animaux...

 

On observe donc avec intérêt les profondes qualités éducatives de Cédric...

 

Pour le remercier, Lila refuse de porter le sac et explique à sa mère que Cédric a acheté l'hôpital des animaux pour lui...

 

On constate donc avec intérêt les profondes qualités humaines de Lila...

 

En arrivant à l'appartement, Cédric, épuisé par cette journée zoo, s'écroule sur le canapé... qu'il ne quittera que le lendemain quand il devra rentrer chez lui, à Marseille!

 

Romuald fait tout ce qu'il faut pour être aimable.

 

Et puis le troisième... ben... il y a troisième? Vous êtes sur? Ah oui, un certain Ludo qui s'entraîne à se confondre avec le papier-peint.

Et il faut bien admettre qu'il n'est pas mauvais dans cette discipline.

 

Pour augmenter le nombre d'adulte (=1), Sophie-Diams a invité sa meilleure amie pour dîner.

 

La pauvre amie a l'air complètement consternée devant les trois adolescents que Sophie-Diams se coltinent depuis des semaines...

 

Tout le monde bouffe des crêpes en tirant la tronche sous les hurlements de la gamine qui casse méticuleusement toutes les pattes des animaux offerts par Cédric.

 

La soirée se termine avec une Sophie-Diams participant à mon concours en proposant de rebaptiser l'émission : "Maman cherche des potes"...

 

Oui, Sophie-Diams est en pleine remise en question... Son attitude de gardien de camps peu féminine serait-elle à l'origine du phénomène "bande de potes"...?

 

Le lendemain, Sophie-Diams capte son troisième prétendant en train de faire le papier-peint, et lui propose de dégager ce qu'il accepte avec soulagement.

 

Elle emmène Cédric pour déjeuner. Là, on se rend compte du grand problème de communication de Cédric... en fait, le malheureux dispose d'un vocabulaire de 100 mots à tout casser...

 

Rien d'anormal pour un niveau maternelle moyenne section, vous me direz...

 

Il n'arrive donc simplement pas à exprimer ce qu'il ressent... autrement qu'en ricanant et en agitant vainement un des rares mots qu'il maîtrise (oui/non, gentil/méchant, bon/pas bon, froid/chaud, cool/pas cool, route, table, cuillère, maison, voiture, soleil...).

 

...

 

Du côté d'Angie, on se tape encore des journées interminables dans son chalet savoyard de banlieue parisienne...

 

On se croirait dans une colonie de vacances... ça fait des gâteaux brûlés, des brochettes au barbecue, des blagues potaches...

 

Angie invite ses ami(e)s pour juger sa pêche...

 

Et les amies hallucinent complètement de la récolte foirée d'Angie...


On tourne donc en rond... Bilbo le Hobbit, il est sympa mais il n'est pas très beau ; le Géant des Carpates, il est attachant mais il n'a pas de boulot, Ours Brun, il est gentil mais il n'a pas d'humour.


...


Du côté de Marie-Jo, ça glandouille au soleil.

On attend l'arrivée des enfants.


Marie-Jo est toujours un peu excessive (ah bon?), elle glapit quand la voiture approche, elle barrit quand elle aperçoit ses enfants à l'intérieur, elle brame quand son garçon sort de la voiture.


Et puis, elle se jette sur lui telle une lionne sur une gazelle...


On entendra ces mots..."mais arrête Maman, tu m'étouffes..."


L'après-midi se passe au bord de la piscine... sans Dan, le plus âgé des prétendants...


Il expliquera à la fille de Marie-Jo qu'il a le tympan en convalescence...


Quand on entend meugler Marie-Jo du soir au matin, on comprend et... on compatit.


Pourtant, cette dernière le convoque pour lui dire qu'elle trouve ça nul qu'il ne se baigne pas et qu'il ne joue pas au ping-pong...


Dan a donc tout gagné... un tympan en moins + rasage de bouc + teinture de cheveux = largage en règle par Marie-Jo qui nous ressort le coup de "tu es quelqu'un de formidable alors on reste copain quand même"


L'après-midi continue. La caméra ne nous épargne rien... gros plan sur le service trois pièces de ces messieurs, zoom sur les quenottes déglinguées du militaire de service, arrêt sur image des prétendants bedonnants en pleine "bombe" dans la piscine...


On est prêt à crier "au secours!"

Heureusement, c'est la fin!

Rendez-vous la semaine prochaine...!

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 23:26

En 2009, pour être jeune et fashion, il faut avoir la mèche.

 

En 2009, pour être jeune et fashion, il faut porter des lunettes.

 

Tu n'as pas de problème de vision?

 

On s'en fout, tu portes des culs de bouteilles avec des branches aussi épaisses que des troncs d'arbre.

 

Et tu prends un air évaporé/décalé.

 

Les icones du moment :


Camille de Jordanie


Sliimy ("maigriiiichon" en français)

Maintenant, veuillez écarter les enfants de l'écran...

Marie Colmant, chroniqueuse à Canal +
Ex-responsable du décapsulage à la bouche chez Orangina
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Oui, je sais, ça fait toujours ça la première fois...

 

Maintenant, il faut bien faire attention à ne pas porter cet attirail halloweenesque au premier degré.

 

Nan!

 

Malheureux!

 

Nan, si tu portes des culs-de-bouteille que même Nana Mouskouri dans son jeune temps n'aurait pas osé porter, c'est parce que tu es dans le décalage, dans le 12ième degré, dans le vintage, dans la réappropriation des standards des années 70 mais avec de l'humour et de la dérision.

 

Ah ouais?

 

Et ben ouais!

 

Dans le même esprit, aujourd'hui, tout le monde court derrière le mobilier seventies.

 

Tu sais les trucs en plastoque blanc, marron ou orange. Oui, même que tu suppliais tes parents de se débarrasser de ces merdes innommables.


Sous vos yeux ébahis, ma table de nuit d'enfant que ma mère a fini par jeter aux ordures et qui vaut aujourd'hui 12 000 €€€...

 

Donc, maintenant, tu fais trôner tout ça au milieu de ton salon et tout le monde applaudit.
 

En 2009, aussi, il faut aimer les petits artistes qui chantonnent des trucs du quotidien à la guitare.

 

Rose par exemple. Elle a bon pour la mèche d'ailleurs. Moins pour les lunettes, mais bon, personne n'est parfait.

 

 

Donc, Rose elle marmonne des chansonnettes à la guitare où elle te dit que ça va pas trop bien son nombril et que son nombril elle est triste parcequ'elle s'est faite plaquée alors du coup, elle a le blues et elle réfléchit à son nombril sa vie, tout ça quoi...
 

Il y a aussi les Benabar, Delerm, et autres Jeanne Cherhal, qui racontent tous la même histoire : que les garçons et les filles c'est pas pareil, que la routine c'est mal et que se faire larguer ben, c'est drôlement triste quoi!...

Une chanson sur un mec qui préferait se taper une soirée DVD/pizza plutôt que de sortir chez des amis a même été la rengaine nationale de ce début d'année...


Remarquez, en plus punchy, vous pouvez essayer Mika ou Sliimy!

En plus, en même temps, ça sert de test auditif.
Petit bilan de santé du tympan et test de perception des ultrasons.

Merci qui?

Merci Mika!

En 2009, aussi, ce qui est très "tendance", c'est de partir à New-York pour un week-end...

Pas la semaine entière malheureux! Ca fait touriste!

Tu ne veux pas mettre un short, une casquette et un appareil photo autour du cou non plus?

Donc, tu vas à New-York pour passer ton week-end, visiter le Metropolitan et faire du shopping sur la 5ème...

Comment ça t'es décalqué par le décalage horaire ?

Bon, déjà, on dit jetlag, et puis ensuite, on s'en fout puisque c'est fashion!

En 2009, aussi, c'est trop intello d'aller voir des films avec des titres longs comme mon bras et qui ne veulent rien dire...
 

Puisque le titre n'a aucun rapport avec ces navets, je propose quelques titres pour de prochains films germanopratins...

"J'ai descendu les poubelles et je me suis fait un lumbago"

"Quand je te disais que je digérais mal les moules"

"Passe moi une clé de 12, le lavabo est bouché"

 

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 11:47

 

 

Hier soir, M6 a été drolement radin.

 

Nous n'avons eu droit qu'à un seul épisode des Mamans à la recherche des emmerdes de l'amour.

Heureusement, le programme est court en temps mais dense en conneries!

Miam, quoi!


...
 

Sophie-Diams continue dans l'art du grand n'importe quoi.

 

Un coup, je suis douce comme une biquette énamourée, un coup je suis sèche comme un vieux bouc prêt à charger

 

Son cœur balance entre Romuald, le sportif trop plein d'humour et Cédric, le marseillais de Martinique qui parle avec ses yeux...

 

Chacun aura son moment de gloire, chacun aura son moment de disgrâce.

 

Avec Cédric, on continue, sur le fameux mode "on se comprend par le regard, pas besoin de parler...". Surtout que dès que Cédric l'ouvre, Sophie-Diams lui tombe dessus.

 

Il préfère donc continuer à parler avec ses yeux plutôt qu'avec sa bouche...

 

Ca fonctionne très bien puisque Sophie-Diams finit par lui faire un bisou.

 

Sophie-Diams présente sa fille à ses prétendants.

 

Parfait pour améliorer la grande communication du groupe.

 

Une gamine de 5 ans qui glapit des bouts de chanson à tue-tête, il n'y a pas mieux pour entamer une discussion approfondie autour de la vision du couple.

Déjà que le niveau de la conversation n'était pas bien élevé, là, tout le monde chante avec la gamine pour faire genre "je kiffe trop les z'enfants".

Au moins, tout le monde est au niveau : maternelle moyenne section que je vous disais la semaine dernière!

Après, tout le monde part faire du bateau.

Dans le bateau de Sophie-Diams et Cédric, la gamine de 5 ans prend les manettes et essaie de saborder le bateau des autres prétendants histoire de faire le ménage pour sa mère. 

Sophie-Diams se met à rêver et dit :

"On est une vraie petite famille"

Le regard de Cédric en dit long sur son enthousiasme...

...

 

Pendant ce temps, en Alsace, Kathia continue à découvrir ses hommes.

 

Au moment, où elle les rejoint sur une terrasse, Bruno-le-goujat est là.

 

Après s'en être pris plein la tête la semaine dernière, il revient l'air de rien.

 

En fait, il faut savoir que l'émission "Maman cherche l'amour" est encore une fois tombée dans le paranormal...

Marius est entré dans le corps de Bruno.

 

Oui, l'esprit du prétendant de Sophie-Diams qui avait le cerveau d'une poule et ne comprenait rien à rien a pris possession du corps de Bruno.

 

On arrive donc au même dialogue surréaliste.

 

Kathia fait gentiment à comprendre à Bruno qu'il faut qu'il s'en aille.

 

Bruno insiste en baragouinant des phrases insensées.

 

Kathia monte le ton mais Bruno continue à répondre à côté de la plaque.

 

Énervée, Kathia, lui dit alors :

 

"Mais tu n'as pas compris le message???"

 

Bruno-Marius répond :

 

"Mais quel message?"

 

Kathia hésite un instant à lui jeter des rasades d'eau bénite en psalmodiant "Marius sort de ce corps!!!"... mais elle préfère faire ses grands yeux ronds d'institutrice pas contente du tout du tout du tout.

 

Bruno-Marius finira par partir à coups de pied au cul.

 

Kathia emmène deux hommes découvrir sa maison et son fils.

 

Il y a Patrick, habillé tout de blanc, avec des cheveux teints noir corbeaux et un autre tout timide.

 

Le Patrick fait chavirer Kathia avec son accent et son bagout du sud. C'est un peu une caricature vivante du vieux beau du vieux port mais il est sympa Patrick!

 

Quand au timide, ben il est drôlement timide quoi!

 

Kathia le coince entre deux plantes vertes et lui demande de se livrer un peu...

 

Le même phénomène que la semaine dernière avec Monsieur Bisous se produit.

 

Les timides acculés à parler d'eux font un peu n'importe quoi.

 

Le timide réfléchit nerveusement et se jette à l'eau en déclarant : "Je suis fan de Mylène Farmer et de Jeanne Mas et j'aime beaucoup bricoler dans ma maison"

 

Kathia a un peu envie de lui répondre :"ben tu rentres chez toi, tu mets "en rouge et noir " en fond sonore et tu attaques le carrelage de la cuisine, et surtout tu me fous la paix"...

 

...

 

Marie-Jo emmène toute sa compagnie créole troupe en Camargue.

Ils montent dans une charrette et se promènent au milieu des taureaux effarés par un tel spectacle. Une vachette glapissant au milieu de cinq taurillons aux hormones en chou-fleur... Les taureaux camarguais, pénards dans leur champ, n'avaient jamais vu un truc pareil...

 

Marie-Jo est bien téméraire, elle décide de redonner une chance à Monsieur Bisous en allant discuter un peu avec lui.

 

Là, on s'attend au pire, qu'il lui dise encore n'importe quoi "Bonjour, je suis Monsieur Zizi..."

 

Et effectivement, après lui avoir dit qu'il s'en voulait de ne pas avoir su lui parler la semaine dernière, Marie-Jo reprend espoir.

 

"Ben, alors, qu'est ce que tu as à me dire!!!"

 

Monsieur Bisous est à nouveau mal à l'aise. Il baragouine des trucs confus. On s'attend au pire. Il finit par lâcher.

 

"Ben, je ressens comme un semblant de petit quelque chose"

 

Voilà, c'est tout ce qu'on aura ce soir de la part de Monsieur Bisous.

 

C'est vrai qu'il nous avait habitué à mieux!

 

Marie-Jo fait son optimiste "ben y'a du mieux!" qu'elle dit juste avant d'emmener Paul en ballade pour lui rouler des pelles.

 

...

 

Du côté de Nevers, Angie espère avoir éliminée tous les tocards, histoire de pouvoir se concentrer sur son but : éliminer toustes ces têtes d'abrutis trouver l'amour!

 

Le Géant des Carpates, Bilbo le Hobbit, Ours Brun...

 

Il y a du lourd chez Angie.

 

Comme elle n'est pas à un truc absurde près, elle emmène ses prétendants dans un chalet en région parisienne...

 

Elle aurait pu aussi bien choisir un mas provençal à Cancale ou une chaumière normande à Palavas-les-Flots.


C'est Angie, quoi!
 

Donc, là, elle arrive dans un chalet savoyard fort joli, dans un pré bordant une base de loisir avec lac artificiel et pédalos pour à gogo...

 

Les hommes arrivent et visitent le chalet en faisant des blagues graveleuses sur la chambre d'Angie.

 

Bilbo emmène sa dulcinée faire du pédalo. Il joue sa carte à fond. Angie est bien d'accord pour constater que Bilbo a tout plein de qualités. Oui, mais voilà, elle a un joker pour ne pas aller plus loin avec lui...

 

"Ouais, mais il faut la petite étincelle"

 

Chaque année, on y a droit au coup de la "petite étincelle"...

 

Le mec est toujours l'homme idéal, parfait, oui mais voilà, il n'y a pas de petite étincelle donc il peut se la coller derrière l'oreille et rentrer chez lui en pleurant.

 

Le coup de la petite étincelle, ça permet de ne pas dire que physiquement parlant, c'est juste pas possible...

 

En revanche, avec le Géant des Carpates, on a remis le gaz puisqu'il y a bien la petite étincelle. Angie n'arrive pas à le regarder plus de trois secondes dans les yeux... sans rougir comme une écolière.

...

Voilà pour ce brillant épisode!

Sinon, merci à tous ceux qui ont suggéré de nouveaux noms pour ce programme...

Voici les meilleurs...

Maman est dans le pré, complètement larguée

Maman cherche du secours

Maman nous fout la honte

Maman va nous envoyer chez le psy

Maman, fais attention, ils arrivent!!!

Maman cherche la fuite

Maman cherche du lourd
 

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 00:15

 

Hier soir M6 nous a encore drôlement gâté...

 

Du côté de la Normandie et de Sophie-Diams, on navigue péniblement entre douceur lénifiante et virilité abrupte.

 

Ludovic a manifestement bien cerné la double personnalité de Sophie-Diams.

 

Il lui lit un poème de CM2 un poil lyrique mais pour compenser immédiatement cet accès de mièvrerie tendresse il lui offre le maillot de foot d'Anelka...

 

C'est bizarre hein?

 

Et bien, Sophie-Diams est ravie.

 

Elle est comme ça Sophie-Diams, un peu princesse médiévale, un peu catcheuse est-allemande.

 

Elle n'arrête pas de proposer des activités viriles en demandant à ses hommes d'être attentionnés comme des marquis poudrés.

 

Faut suivre quoi!

 

Et puis vient le moment de se séparer de quelqu'un...

 

On se dit que le choix tombe un peu sous le sens...

 

Et effectivement, elle demande à Marius de la rejoindre pour lui régler son compte parler un peu.

 

Le condamné à mort Marius se lève et rejoint donc la normande pour une discussion apocalyptique comme lui seul en a le secret.

 

Sophie-Diams commence à sortir toutes les phrases types pour se justifier de le dégager :

 

"Tu sais, ce n'est pas facile pour moi, j'ai un choix à faire et c'est vraiment dur mais voilà, je sens moins d'affinités alors il faut arrêter de jouer la comédie, je veux être sincère même si ce n'est pas évident à dire..."

 

Sophie-Diams sort méticuleusement toutes les phrases bien polies et convenues pour dire "Casse toi pauvre naze, t'es un handicapé du langage" mais Marius ne voit rien venir et regarde Sophie-Diams comme une poule naine devant un couteau à daims.

 

Sophie-Diams s'enfonce continue son discours-type de téléréalité ("tu es quelqu'un de formidable, mais je te dégage") en espérant que Marius réagisse. Mais rien. Elle poursuit donc en mode pilote automatique :

 

"Tu vois, c'est difficile pour moi, je n'aime pas faire ça, dire au revoir à quelqu'un c'est dur même s'il n'y pas trop d'atomes crochus..."

 

Marius reste aussi circonspect qu'une carpe autiste.

 

Sophie-Diams conclut donc :

 

"Il y a donc malheureusement quelqu'un qui doit partir"

 

Marius continue à la regarder avec son regard de gallinacée lobotomisée puis s'écrie :

 

"Ah bon, mais qui ?"

 

Le regard de Sophie-Diams en dit long. Elle ajoute, prise de court par tant de bêtise :

 

"Ben, c'est toi qui pars..."

 

Elle est consternée. Mais elle est aussi soulagée de se débarrasser du plus étrange candidat qu'ait connu l'émission en deux années d'existence.

 

Elle rejoint les autres pour des activités toujours aussi féminines : kayak, parcours aventure ou billard...

 

Avec Cédric, le marseillais de Martinique elle continue sur le mode "on vit un truc incroyable, tout passe par les yeux" mais ils ont des échanges niveau maternelle moyenne section, donc on s'inquiète un peu pour la suite...

 

...

 

Pendant ce temps, Kathia, la fée-clochette strasbourgeoise continue à découvrir l'étendue des dégâts ses hommes.

 

Olivier, le décapsuleur vivant d'Orangina en fait des tonnes pour lui faire oublier sa dentition chaotique : cadeaux, dessin d'enfant, message filmé de son fils...

 

Il a aussi une très belle attention.

 

Kathia avait déclaré vouloir faire son shopping à New-York avec une mallette de billets verts.

 

Olivier lui offre donc, dans un coffre, un premier billet vert...

 

Kathia est émue aux larmes devant tant de problèmes bucco-dentaires gentillesse.

 

On a un peu envie de lui souffler qu'avec son job d'éducateur en banlieue parisienne, avec Olivier elle risque plutôt de se retrouver à pousser un caddy à Velizy 2 avec un porte monnaie quechua.

 

Mais bon.

 

Peut-être le sait-elle... et c'est pour ça qu'elle pleure nerveusement...

 

Kathia en profite également pour régler son compte à son prétendant-chef d'entreprise-goujat.

 

Celui-là est très fort... il cumule les gaffes et les fautes de savoir-vivre.

 

Ben quand même, draguer la boulangère, insinuer que le fils de Kathia est déséquilibré, ne pas attendre Kathia pour commencer à attaquer son assiette au restaurant ou regarder stoïquement Kathia payer le parking en commentant "ah, c'est pas si cher"... c'est une graine de champion du monde catégorie malotru.

 

Kathia lâchera ces phrases mémorables :

 

"Il me prend pour un lapin de 6 semaines"

 

"Il a craqué son slip".

 

Bravo Kathia.

 

Et puis, Kathia retrouve notre ami le mort.

 

Vous savez, celui qui est mort-mais-tout-bien-revenu-du-paradis...

 

On sent que Kathia voudrait s'en débarrasser vite fait proprement.

 

C'est peut-être pour cela qu'elle le convoque sur un pont... avec un pieu et une gousse d'ail dans le sac à main.

 

Heureusement pour elle, le mort-vivant lui avoue qu'il a rencontré un ange quelqu'un d'autre et qu'il aimerait la rejoindre au paradis. Kathia est soulagée et le raccompagne aux portes de l'enfer sa voiture.

 

Elle jette son pieu et sa gousse d'ail dans le Rhin et rejoint Pierre avec qui elle se sent enfin vibrer. Là aussi, ça se regarde en échangeant des banalités mais on est heureux de voir ces grands enfants se comporter comme des adolescents qui ont la nouille qui pique.

 

...

 

Pendant ce temps, du côté de Nevers, Angie doit faire face à ses cas sociaux hommes.

 

Elle les emmène en salle de sport sans présager de la catastrophe qui s'annonce au vue du surpoids généralisé de ses prétendants.

 

Là, c'est un festival.

 

Un des prétendants s'est déguisé mais honnêtement il ne dépareille pas dans le groupe. Cheveux hirsutes, short remonté, lunettes improbables... on le distingue tout juste des autres candidats.

 

Un des prétendants se plaint de son dos et commence à maudire Angie sur 13 générations parce qu'elle le force à faire du sport.

 

Un des prétendants commence à faire des blagues graveleuses sur ses bijoux de famille qui l'empêchent de tenir certaines positions.

 

Devant tant de méchanceté et de vulgarité, Angie ne sait plus très bien où elle en est.

 

Par la suite, elle décide d'emmener trois de ses monstres hommes dans un spa.

 

Il y a le Bilbo le Hobbit, le Géant des Carpates et Gros Petit ours brun.

 

C'est un peu Disneyland du côté de Nevers.

 

Je vous jure, on n'échappe à rien au niveau des images. Du Géant des Carpates qui prend sa douche à Bilbo le Hobbit qui se fait masser ses aisselles frisées en passant par Petit Ours Brun qui ronronne dans un jacuzzi...

 

Avec "Maman cherche l'amour", t'es pas toujours à la fête devant ton écran...

 

A un moment Angie se démet les cervicales pour mater les fesses du Géant des Carpates sous la douche...

 

On a peur. On commence à avoir le dîner qui remonte. Et puis, on constate avec soulagement que le Géant des Carpates a gardé sa bâche son maillot de bain.

 

Entre tous ces personnages étranges, Angie hésite.

 

Il y a bien Thierry mais il est un peu Bilbo le Hobbit sur les bords. C'est un garçon adorable, il lui chante des chansons, lui offre des cadeaux mais voilà, physiquement, le courant ne passe pas. Angie n'a pas envie de compter un sixième nain de jardin chez elle. Elle n'est pas fan du roux, des oreilles taillées en pointe, de la barbichette de Satanas et de la voix de chèvre aphone.

 

Manifestement, Angie préfère les brutes épaisses les gabarits plus enveloppés. Elle craque notamment pour le Géant des Carpates même s'il n'a pas de boulot, pas de permis, pas d'enfants...

 

Il y a aussi beaucoup de tensions dans le groupe d'Angie.

 

Un certain Daniel qui a couvert successivement Angie de compliments puis de critiques décide de continuer l'aventure pour pouvoir profiter de l'activité kart.

 

Devant tant de goujaterie, Bilbo le Hobbit va tout cafeter à la maîtresse Angie qui dégage Daniel alors que celui-ci se fait à nouveau menaçant.

 

...

 

Du côté d'Avignon, Marie-Jo continue à se coltiner son banc de thons ses prétendants.

 

Elle a du courage Marie-Jo.

 

Il y a Dan, le vieux. Celui qui a 20 ans de plus qu'elle. Tous les deux vivent un moment qui va se répéter de nombreuses fois au cours du programme. Un échange de banalités affligeantes alors qu'ils disent "vivre un truc incroyable"...

 

Ah bon??

 

Dan : c'est incroyable, j'ai pensé à toi toute la semaine, je n'en dormais pas la nuit.

Marie-Jo (hilare) : hihihi...!!!

Dan : Tu m'as manqué, c'est un truc de fou, je pensais à tout ce que j'avais envie de te dire...

Marie-Jo (radieuse) : hihihi...!!

Dan : C'est fou tout ce que j'ai à te dire et puis c'est tellement fort tu vois

Marie-Jo (souriante) : hihihi...!

Dan : je suis tellement content d'être là avec toi, enfin je peux te parler

Marie-Jo (interloquée) : hihihi...

Dan : on se comprend tellement tous les deux et j'ai tellement de choses à te dire

Marie-Jo (impatiente) : hihihi...?

Dan : je ne réalise pas que je peux enfin te dire tout ce que j'ai à te dire

Marie-Jo (agacée) : ben dis moi!

Dan : hohoho...!!!

Marie-Jo (énervée) : ben dis moi ce que tu as à me dire!

Dan : hohoho...!!

Marie-Jo (dégoûtée) : ben il paraît que tu as plein de truc à me dire alors, c'est quoi?

Dan : hohoho...

 

En fait, tout ça, c'est juste le vide intersidéral...

 

Marie-Jo, ça ne semble même pas lui déplaire, elle recommence ça avec plusieurs de ses prétendants jusqu'à ce qu'il y en ait un qui l'ennuie. On se demande bien pourquoi... finalement, il dit les mêmes niaiseries que les autres. L'explication viendrait-elle d'une improbable coiffure mafaldesque...?

 

Un soir, dans une fête de village, elle entraîne un certain Alain derrière un fourré.

 

Là encore, c'est un festival de lieux communs mais c'est tellement grotesque que même Marie-Jo commence à flairer l'odeur du néant.

 

Marie-Jo : mais c'est quoi pour toi l'idée du couple?

Alain : Ben, c'est le bonheur, vivre ensemble, tout ça quoi...

 

Marie-Jo est stupéfaite devant tant de "rien". Alors Alain craque et finit par lui lâcher d'un ton joueur...

 

"Tu sais comment je me qualifie?"

 

"Nan" qu'elle fait la Marie-Jo qui sent venir un coup fumeux...

 

"Je suis Monsieur Bisous!!!" qu'il lui sort en approchant ses lèvres.

 

On lit la panique dans les yeux de Marie-Jo, elle rit nerveusement, on a mal, très mal pour elle... elle voit sa vie défiler, tout ça... puis elle prétexte vouloir danser sur un de ses morceaux favoris et part en hurlant au secours courant.


...
 

Après ce second épisode, je propose de lancer un grand concours pour rebaptiser ce programme...

 

"Maman cherche les emmerdes"

 

"Maman cherche les tocards"

 

"Maman cherche des cas cliniques"

 

Des idées ?...

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 00:03

 

Après une première saison prometteuse... après un amour est dans le pré rafraîchissant... M6 nous balance une nouvelle saison de Maman cherche l'amour...

 

Et hier soir, on peut dire que la saison semble tenir ses promesses...

 

Nous avons eu le plaisir de découvrir Sophie.



Bon, alors Sophie, c'est une sorte de Diams mais qui vivrait en Normandie et qui aurait un peu abusé sur le Pont-Levesque.

 

Sophie-Diams a une charmante petite fille, un beau loft à Caen, oui mais voilà, Sophie-Diams n'a pas trouvé l'amour, le seul, le vrai, l'unique, celui qui laisse traîner ses chaussettes sales partout et qui ne baisse pas la lunette des toilettes.

 

Donc, Sophie a sélectionné 9 garçons parmi toutes les propositions qu'elle a reçues.

 

Elle donne rendez-vous à ses "hommes" dans une jolie auberge normande.

 

Le premier à venir est Cédric et tout de suite Sophie-Diams se sent toute chose devant ce grand gaillard martiniquais. Cédric entame la conversation avec un accent antillais à couper au couteau, Sophie-Diams est sous le charme de son "joli accent marseillais". Vue de Caen, vous me direz, les Antilles, Marseille, c'est le sud, il fait chaud, tout ça quoi...

 

Après, un certain Marius pointe le bout de son nez. Leur conversation en tête-à-tête sera le GRAND moment de la soirée.

 

Un échange lunaire.

 

Alors que le rendez-vous a lieu dans une auberge normande au milieu des pommiers en fleurs et que la petite équipe enchaîne jus de pomme, cidre et calva... Marius et Sophie-Diams dégustent une tarte... aux pommes! Dingue, non ?

 

Pourtant, cela étonne beaucoup Marius qui décortique sa tarte avec circonspection... genre mais qu'est ce qu'il y a donc  à l'intérieur ? ? ?

 

"Ben, c'est des pommes!" qu'elle répond Sophie-Diams.

 

Marius ne réagit pas, il est stupéfait devant cette découverte.

 

"T'as jamais mangé de pommes?" qu'elle relance Sophie-Diams un poil énervée...

 

Marius continue à observer sa tranche de pomme cuite comme une poule anorexique devant un couteau à steak...

 

Sophie-Diams enchaine en parlant des cinq garçons qui sont venus pour elle.

 

"Le cinquième" qu'il marmonne Marius...


"Quoi ? Mais qu'est ce que tu dis ? ? ?" qu'elle rétorque la Sophie-Diams carrément agressive agacée.

 

Bref, vous l'aurez compris, le contact ne passe pas. Soit Marius a été déposé par les extra-terrestres hier et il n'est pas encore bien au point sur les usages humains, soit il est en plein jetlag à cause du décalage horaire entre Montpellier et Caen...

 

Faut voir...

 

Le soir, Sophie-Diams rentre chez elle et veut absolument TOUT raconter à sa fille de 5 ans...

 

La gamine, au bord du traumatisme, ne pose aucune question, pourtant Sophie-Diams insiste bien et lui avoue avoir deux coups de cœur.


...

 

Parmi les mamans à la quête de l'amour, il y a aussi Marie-Jo, la brave fille, un peu bab', un peu hyperactive, un peu dinguo, drôlement soûlante quoi!


 

A chacun de ses passages, tu baisses le volume de ta télé tellement elle te pourrit les tympans...

 

Marie-Jo a deux charmants enfants, un bel appartement en Avignon, oui mais voilà, Marie-Jo n'a pas trouvé l'amour, le seul, le vrai, l'unique, celui qui a une haleine de gnou décédé au réveil et qui adore boire des bières en riant bêtement.

 

La pêche de Marie-Jo n'est pas bien miraculeuse.

 

Il y aurait comme un banc de thon qui serait remonté par le Rhône de la Méditerranée et qui aurait atterri à Avignon.

 

Encore un sale coup du réchauffement climatique ?

 

Bref.

 

Elle ne s'embête pas avec ça Marie-Jo. Ca ne lui fait même pas peur. Pour faire passer sa terreur sa joie, elle rigole fort, pousse des cris stridents, saute en l'air, fait la roue...

 

Mais, bon il ne faut pas abuser quand même... A un moment, elle rejoint un thon homme en rendez-vous privé et lui sort qu'il doit être le fils caché d'Enrico Macias et de Pocahontas. En effet, notre ami arbore deux mini-tresses qui ressemblent à deux ficelles noires un peu dégueu dont il est particulièrement fier.

 

Marie-Jo trouve un mec, qui lui apporte des fromages de chèvre en cadeau, "formidable et craquant".

Marie-Jo est charmée par un vieux homme de 21 ans de plus qu'elle.

Marie-Jo est subjuguée par tous ces mecs en chaussettes blanches et gourmettes étincelantes.

Marie-Jo trouve ça super quand un mec lui dit qu'il ne sera pas souvent à la maison car son métier de routier sa carrière professionnelle l'oblige à parcourir la France.

 

Bref, Marie-Jo, c'est juste n'importe quoi... Elle ne sait plus trop où elle en est... Et on s'en fout un peu car Marie-Jo elle donne surtout mal à la tête tellement elle est insupportable virevolte.

 

Un doliprane plus tard, on retrouve Kathia.

 

Alors Kathia, c'est une sorte de fée clochette, mais qui vivrait en Alsace et qui aurait un poil abusé sur la choucroute.



 

Kathia a un charmant petite garçon, un beau loft à Strasbourg, oui mais voilà, Kathia n'a pas trouvé l'amour, le seul, le vrai, l'unique, celui qui pète au lit et qui joue à la PlayStation toute la soirée.

 

Donc Kathia réunit une petite dizaine d'hommes. Kathia-fée clochette a drôlement la pression car sa mère lui a concocté un pâté-croute avec des petits cœurs en pate posés dessus.

 

A 38 ans, c'est un peu la teuhon mais Kathia n'a pas eu la vie facile, alors on ne critique pas...

 

Kathia enchaîne donc les rendez-vous avec ses hommes.

 

Cela donne droit à l'autre grand moment de la soirée, après le dialogue de sourd entre Marius et Sophie-Diams : la rencontre avec l'au-delà.

 

Oui.

 

Kathia-fée-clochette rencontre un mort.

 

En fait, au début, Kathia demande innocemment à son prétendant pourquoi il ne travaille pas. Ce à quoi, il répond :

 

-"Parce que je suis mort."

 

L'espace d'un moment, on se demande si on ne s'est pas assis sur la télécommande qui aurait zappée toute seule sur une autre chaîne qui passe "Sixième sens".

On a même le temps de se dire que Bruce Willis a sacrément morflé depuis qu'il a quitté Demi Moore.

 

Et puis en fait, non.

 

On est toujours sur M6.

 

Kathia est interloquée. Elle hésite à appeler les messieurs en blanc dans leur voiture qui fait "pimpon" mais elle persiste.

 

-"C'est-à-dire ?".

 

Le mort, qui a quand même drôlement le sens de la répartie pour un mort, répond :

 

-"Je suis passé de l'autre côté du miroir à cause des fruits de mer".

 

Là, Kathia est en plein flip mais elle trouve le courage de demander des précisions sur cette étrange histoire de miroir, de mort et de fruits de mer. Et là, nous avons droit à une histoire... troublante (Ca paraît énorme mais je précise que rien n'est inventé) :

 

-"En fait, un jour, j'ai mangé une crevette périmée et j'en suis mort".


Celle-là, je pense qu'elle restera dans les annales de la télévision française (après le fameux : "la beauté m'isole" élue meilleure phrase de la saison 1)

 

Kathia attend le moment où son interlocuteur va hurler "Surprise Surprise, c'est Marcel Béliveau!!!", mais rien... il poursuit

 

-"Alors, je suis mort, tout ça, c'était trop de la balle le paradis, j'ai vu mon père qui est décédé à cause d'un bulot pourri. On s'est bien marré. Et puis finalement, je suis revenu!"

 

Kathia ne sait plus trop comment réagir. Elle se contente d'un :

 

-"Waouwwwwww. C'est fou de se livrer comme ça dès le premier rendez-vous".

 

Oui, c'est fou, et je ne suis pas sur que ce soit la meilleure technique de drague de dire qu'on est mort.

 

Heureusement, Kathia vivra des moments plus détendus, notamment en découpant son pâté-croute avec un de ses prétendants... un moment limite érotique.

 

Parmi les prétendants, il y a aussi un chef d'entreprise complètement sur de lui et totalement insupportable qui drague des minettes pendant que Kathia est en rendez-vous... un éducateur qui devait servir de décapsuleur humain à l'usine Orangina du coin au vue de sa dentition accidentée... un alsacien timide à en crever qui se fait pipi dessus à chaque fois qu'il adresse la parole à la fée clochette...

 

Ca ne va pas être facile tout ça...


... 

 

Enfin, il y a Angie. Alors Angie, c'est la "femme-enfant-avec-cinq-enfants-soit-six-enfants-au-total".


 

Angie a CINQ charmants enfants, un bel appartement à Nevers, oui mais voilà, Angie n'a pas trouvé l'amour, le seul, le vrai, l'unique, celui qui se gratte les couilles devant la télé et qui reluque les nichons de la boulangère.

 

Autant Marie-Jo avait pêché un banc de thon égaré dans le Rhône, autant Angie, elle a pêché une large variété de poiscaille dans la Loire : des beetlejuices, des géants des Carpates, des éléphant-man, des Frankenstein, des Mafalda avec une paire de couilles...

 

Avec Angie, on est rassuré rapport au réchauffement de la planète parce qu'on se dit que la biodiversité, ça existe encore!

 

Pourtant, tous ces énergumènes ont un point commun drôlement sympa. En effet, quand on voit le défilé des invités, on se dit que la santé bucco-dentaire a encore du chemin à faire en France. C'est un festival de quenottes déglinguées...

 

Parmi les monstres hommes, il y en a un qui est pouet poète.

Pour commencer, il lui offre un bracelet du Manège aux Bijoux Leclerc.

Puis il lui dit que "la femme, c'est comme une rose" et que "l'homme, c'est un jardinier qui doit s'occuper de sa rose"...

 

Ouiiiiiiii ?

 

Après, il démarre sur le soleil : "en fait, toi, tu attires le soleil, tu es le soleil, tu es mon soleil".

 

Ouiiiiiiii ?

 

Tout ça, au bout de 23 secondes et demie de rencontre.

 

C'est tellement chelou que même Angie s'en rend compte.

Le lendemain, elle lui dira même qu'elle le trouve un peu "beau parleur".

Cette phrase mettra notre bouillant poète dans tous ses états... il deviendra limite agressif...

 

Pourtant, Angie le garde.

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:37

 

Cet été, je suis parti au Laos.

 

C'était merveilleux/extraordinaire/magique…

 

On s'en fout, nan ?

 

Ce que vous voulez c'est de l'anecdote honteuse ou improbable ?

 

Je commence à vous connaître !

 

Donc, voilà.

 

Me voilà à Vang-Vieng.

 

Bourgade assez laide mais située au milieu de paysages de toute beauté.

 

Avec the other person, on s'inscrit pour une excursion d'une journée à travers les montagnes, les grottes, les rizières et la jungle…

 

Une belle journée commence. Notre guide s'appelle Ola et parle assez bien anglais. Il nous fait découvrir le coin. Dans le groupe, il y a aussi une jeune coréenne obèse qui porte le doux nom de Kim.

 

Sur la route du départ, Ola jauge son petit groupe. Il commence par brancher the other person en lui demandant d'où lui vient cette ligne incroyable et ce teint de pêche. Puis il ajoute qu'il adore les "pretty girls" comme elle...Très vite, je précise que the other person, c'est pas du tout une "pretty girl" comme les autres, c'est ma femme à moi depuis pas bien longtemps et que là on est grave en honeymoon, qu'on est tout plein de miel d'amour qui colle partout et tout et tout.

 

Ola fait un peu la gueule et se tourne donc par dépit vers la coréenne obèse. Bizarrement, il ne lui demande pas d’où vient cette ligne incroyable proche du double-cheese mais il lui dit qu'elle aussi, c'est une "pretty girl" et il la branche sur la Corée, sa culture, ses traditions, tout ça…

 

Kim a eu la brillante idée de porter des tongs pour cette journée d'excursion. Dans les grottes humides et les rizières gorgées d'eau, autant vous dire que c'est parfaitement adapté. Du coup, elle passe la journée à pousser des "Oh my gooood!!!" en manquant de se trépaner sur une stalactite ou de se noyer dans une rizière. Heureusement, Ola est là pour la rattraper par le premier bourlet qu'il trouve. La journée se passe… on visite des lieux magiques sur fond de "oooooooooohhhhhhhaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh!!!", "Oh my god!!!!!"… elle aura même cette phrase improbable : "Je ne suis pas à l'aise avec mon corps"…

 

C'est vrai que barouder dans les grottes avec 120 kilos de trop et une paire de tongs, il y a de quoi ne pas être à l'aise avec son corps…

 

Ola est un guide formidable. Très intéressant. Il nous raconte sa vie. Avant, il était moine dans un temple mais il s'ennuyait ferme et surtout il avait manifestement la nouille chinoise qui lui picotait sous son aube couleur safran.


Ouais, ça casse le mythe des moines ascètes complètement zen de l'attitude.


Bref.

Il nous explique qu'il aime beaucoup les "pretty girls" or quand il était moine, il pouvait juste se la coller derrière l'oreille... Donc, il a arrêté d'être moine et il est devenu gigolo guide pour touristes.

 

Depuis, ça va beaucoup mieux pour sa nouille chinoise lui et il peut pleinement assumer sa passion pour les "pretty girls"...

 

Le soir, nous arrivons dans la ville par le fleuve sur des kayaks. C'est magique. On s'apprête à dire au revoir à nos petits amis du jour mais Ola propose de venir manger du canard chez un copain.

 

L'idée de partager un dîner avec des laotiens chez des laotiens nous plait, donc nous acceptons… Kim également…

 

Le soir, nous retrouvons notre joyeuse bande en ville. Kim a ramené un copain coréen du nom de Song. Nous suivons donc tous Ola qui nous entraîne chez son fameux copain pour déguster un canard…

 

Nous marchons… nous nous éloignons du centre ville… nous traversons une piste d'atterrissage désaffectée…

 

A un moment, je me demande si le canard qui est au menu n'est pas NOUS!!!

 

Mais non, CONFIANCE!

 

Nous arrivons dans un quartier de huttes améliorées…

 

Nous atteignons la maison du copain. Nous nous installons sur une table dehors.

 

A côté, la femme du copain sort une machette rouillée et commence à dépecer des bouts de viande sèche sur une planche en bois à moitié pourrie… Un tourbillon de choses volantes l'entoure...

 

Pendant ce temps, Ola va chercher des bouteilles de bière.

 

Je commence à me dire que toutes les précautions alimentaires prises depuis 15 jours pour éviter de choper une tourista géante n'auront servi à rien : c'est sur que ce canard va me clouer sur la lunette des toilettes pour les deux prochains jours…!!!

 

Le copain amène des feuilles de chou, la madame amène ses bouts de canards en charpies. Ola nous montre : tu prends un bout de canard, tu l'enroules dans une feuille de chou, tu trempes dans une sauce bizarre et tu dégustes.

 

Un instant, j'ai l'impression qu'on est en train de tourner un remake des bronzés font du ski, avec la grenouille dans la bouteille…

 

The other person a l'air complètement détendue…

 

Ola me regarde, c'est à moi de faire honneur!

 

Je dis adieu à mon estomac préservé et à mes intestins vierges de méchants microbes.

 

Je saisis un bout de canard-chelou, j'enroule le tout dans du chou-chelou, je trempe dans la sauce-chelou et je mets dans la bouche…

 

Le goût n'est pas mal mais le canard est plein de petit os concassés…

 

Je suis tombé sur un canard qui avait de l'arthrose ou quoi??

 

J'essaie d'en enlever quelques-uns, mais c'est juste impossible, la viande est pleine de miette d'os, je vois Ola qui mâche à pleine dent…et ça croque! Genre, il boufferait des noisettes, ça serait pareil!

 

Les bouts de canard sont une espèce de bouillie de viande et d'os…

 

La soirée se poursuit, je me force à bouffer ce canard-noisette...

 

Je manque de m'étrangler/étouffer/planter un os dans le gosier...

 

J'essaie de ne pas penser à la suite de la soirée... tourista du siècle, chiage d'os de canard, ...

 

Ola n'arrête pas de nous servir de la bière…

 

Je ne sais plus très bien où j'en suis... la madame réapparait avec sa machette...

 

Je me dis, ça y'est! Cette fois, c'est pour nous!

 

En fait, non, elle réattaque un bout de viandasse de canard...

 

Puis, à 22h00 (c'est très tard au Laos, pays où un couvre-feu oblige tout le monde à être au lit à 23h30), Ola nous propose d'aller en discothèque…

 

Je regarde autour de moi, nous sommes dans un village de huttes améliorées… j'ai beaucoup de mal à imaginer un Macumba géant dans ce paysage…

 

Bref, nous nous mettons en chemin et effectivement, entre deux huttes, un cube de béton se présente à nous avec un écriteau qui laisse songeur "Big Power"…

 

J'attends le moment où un videur black va apparaître mais ici, pas de sélection à l'entrée…

 

Tout le monde est plus ou moins en short... et Kim porte toujours ses éternelles tongs...

 

Nous pénétrons donc dans le "VIP room" local qui est constitué d'une grande pièce assez glauque moderne.

 

Un DJ mixe des titres entre deux clips de karaoké.

 

Oui, en Asie, le grand truc pour faire les fous entre copains, c'est le Karaoké.

 

Silence.

 

Oui, ben chacun son truc!

 

Donc, avec nos petits amis, on boit des bières en chantant des chansons laos…

 

La soirée improbable quoi…!

 

Et puis, à un moment, coupure nette.

 

Plus de musique, plus de lumière… on entend gronder le tonnerre…

 

La lumière revient par intermittence mais globalement la soirée s'engage mal…

 

Dehors, des trombes d'eau s'abattent sur le village…

 

Ola se rapproche un peu plus de Kim à chaque coupure.

 

Comme je suis un peu lent et un peu naïf... je commence ENFIN à comprendre son petit manège... la proposition à bouffer du canard-noisette, la façon qu'il a de nous saouler en nous arrosant de bière, sa passion pour les "pretty girls"...

 

En fait, on lui sert de caution pour qu'il puisse chauffer de la coréenne obèse...

 

A un moment, Ola propose de rentrer…

 

On est tous bien d'accord.

 

Nous sortons donc de la boîte avec the other person et Song le coréen…

 

Mais Kim et Ola ne nous suivent pas…

 

On attend sous une paillote à côté de la boîte que nos joyeux amis sortent…

 

Mais rien…

 

Le coréen retourne donc à l'intérieur pour chercher nos deux compères…

 

Il en ressort furieux en nous disant qu'Ola et Kim se roulent de pelle et ont commandé à boire…

 

Nous voilà donc seuls au milieu de nulle part... sans trop savoir où est notre hôtel... il pleut des torrents d'eau... les rues/pistes/chemins ne sont pas éclairés...

 

Moment de solitude...

 

On décide de se diriger vers un halo de lumière qui doit être le centre... on marche dans la terre gorgée d'eau... on essaie de ne pas penser aux insectes géants que l'on doit écraser... on essaie de faire abstraction de l'effet vomitif de la bière locale... on essaie de ne pas se fixer sur la digestion difficile du canard-noisette... on essaie de ne pas maudire Ola, son obsession des "pretty girls" et sa nouille chinoise qui frétille...

 

Et au bout d'une dizaine de minutes, on atteint enfin la piste d'atterrissage désaffectée...

 

C'est bon signe.

 

Vingt minutes plus tard, nous arrivons enfin à l'hôtel...

 

Nous ne saurons jamais ce que sont devenus Ola et Kim...

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 14:00

 

 

Je pense que tout le monde a connu ce grand moment de solitude...

 

En quelques années, c'est devenu un incontournable, un must du "moment de solitude"...

 

Celui où vous êtes face à deux machines têtues comme des mules bretonnes...

 

Vous savez, quand vous devez organiser une présentation powerpoint à l'aide d'un ordinateur portable et d'un vidéoprojecteur...

 

Au boulot, à un anniversaire-surprise d'un copain, à un mariage...

 

Évidemment, le plus pénible, c'est au boulot...

 

Encore un exemple de cette blague un peu trop récurrente, la semaine dernière...

Il est 18h35... la réunion est à 19h00... j'installe le matériel pour que le Président puisse faire sa présentation devant le Conseil d'administration...

 

Alors, que j'ai testé le truc la veille, j'ai quand même l'angoisse au bide...

 

L'habitude...

 

Tu sens la catastrophe informatique se profiler à l'horizon mais tu refuses de croire que ça va ENCORE arriver...

 

Et une fois ENCORE, j'ai bien raison de m'en faire... j'installe tout bien comme il faut en respectant la procédure A LA LETTRE... et pourtant, l'écran reste bleu avec la mention "no signal"...

Le vidéoprojecteur a une prise grosse comme ma main enfoncée dans son derrière de machine et il ne perçoit pas le "signal"!!!!

 

Je me concentre malgré l'angoisse qui monte... je refais toute la procédure... je suis pris d'un doute : faut-il d'abord allumer l'ordinateur puis le vidéoprojecteur ou l'inverse ? ? ?

"Putain, qu'est ce qu'il fait chaud ici..."

 

18h37

Bon, allez, j'éteins l'ordinateur-rebelle... puis je le rallume...

 

Évidemment, dans ces moments là, votre ordinateur met trois plombes à s'allumer... vas-y qu'il te fait la danse du sablier pendant des heures...

 

18h38

Bon, je recommence.... je me chie dessus prie pour que ça marche!!!

 

18h39

"No signal"

 

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH!!!!!!

"Il y a quelqu'un là-dedans???"

 

Bon, pas de panique, je vais appeler le service informatique.

Et merde!!! A sept heures moins vingt un vendredi soir, je suis tranquille pour qu'aucun technicien ne réponde...

 

Effectivement, personne au bout du fil...

Tous les techniciens sont chez eux à boire l'apéro pour fêter le début du week-end pendant que je suis là comme un abruti à me débattre avec cette saloperie d'ordinateur à moitié autiste!!!

 

19h42

Qu'est ce que je fais??? Je pleure? Je me suicide en me fracassant le crane contre l'écran? Je démissionne sur le champ?

 

19h43

Lueur !

Ah mais oui, je sais, il faut balancer l'image de l'ordinateur vers le vidéoprojecteur... en faisant Fn F5... ou Ctrl F4...ou Alt F6... putain, mais c'est quoi déjà....???

A ce moment précis, l'assistante du Président entre dans la salle de réunion.

 

19h44

Je lui sors : "Ah tu tombes bien Monique, tu sais comment ça marche ce truc! Je deviens fou...!"

 

Monique : "Ben, je peux essayer, on avait le même problème au mariage de ma beau-frère... on n'arrivait pas à lancer le diaporama et puis en plus, tu sais que mon mari est dans l'informatique alors il a commencé à vouloir..."

 

Moi (énervé) "Oui, bon Monique, c'est vraiment passionnant, mais répare moi cette merde...!"

 

Monique s'approche de la bête informatique...

 

Et là, je réalise...

 

Je réalise, à son regard de poule naine devant un couteau à huitre, qu'elle n'y connaît rien... mais rien de rien... que je m'appelle Bill Gates à côté d'elle...

 

Au bout de quelques secondes, elle appuie sur un bouton du vidéoprojecteur...

 

L'écran bleu disparaît... écran noir...

 

Plus rien...

 

"Oups!" qu'elle fait la Monique, puis elle ajoute :

 

"J'ai éteins le vidéoprojecteur, maintenant, il ventile, tout ce que je sais c'est qu'il faut attendre 5 minutes avant de le rallumer! Bon, je te laisse, je ne fais rien que des bêtises! Allez bon courage!"

 

19h49

Je suis seul. Le vidéoprojecteur est tranquillement en train de se ventiler les entrailles... pendant que moi je me décompose... j'ai juste envie de mourir...

 

A ce moment, un groupe de collègue passe devant la salle...

 

Ouiiii, il y a un DIEU!!!!

 

"Coucou, les amis! Vous n'auriez pas deux secondes pour m'aider à régler un stupide problème informatique"

 

C'est comme ça qu'à 19h51, on se retrouve à 6 devant les machines-putes...

 

Et là, c'est terrible à dire... mais je regrette Monique!

 

Si, je vous jure que c'est possible.

 

Car 6 personnes devant un problème de diaporama qui ne se projette pas, c'est 6 avis différents.

 

"Arrête Jean-Claude, c'est pas du tout comme ça qu'on fait! Faut allumer l'ordinateur en premier puis tu fais Fn F5 en gardant le doigt appuyé... ou pas... je sais plus trop pour le truc du doigt..."

 

"Laisse moi donc faire, j''ai fait ça toute ma vie! Mais pourquoi ça ne marche pas? Ca vient des câbles! C'est de la merde ces câbles!"

 

"N'importe quoi, ils vont très bien les câbles! Il suffit juste de balancer l'image en faisant Fn F5!! Ah! Tiens... Ca ne marche pas!?..."

 

Tout le monde pianote en même temps sur le clavier. Jean-Claude appuie sur des boutons pendant que Caroline débranche les câbles...

 

Vue la susceptibilité de ces machines-connasses, je pense que là, c'est définitivement mort...

 

19h56

"Bon, merci beaucoup les amis mais ça ne fonctionne pas, alors allez au diable bon week-end!!!

Je vais mourir me débrouiller tout seul!"

 

Les collègues s'en vont en me souhaitant "bon courage"...

 

Je me retrouve à nouveau seul devant les machines-putes...

Emporté par le désespoir, je commence à leur parler...

"Mais pourquoi, vous ne marchez pas, putain!!! Ordinateur de merde!!! Vidéoprojecteur de mes couilles!!"

 

19h57

Après cette tirade aussi vulgaire que désespérée, je me retourne, et constate avec effroi qu'un premier membre du CA s'est installé dans la salle. Il est assis en silence et m'observe avec de petits yeux curieux.

Il finit par me dire

"Un problème?"

 

"Non, tout va bien, je vais juste me faire licencier pour non dressage d'ordinateur rebelle, alors que ce n'est juste pas mon job de faire ça!!!"

 

19h58

L'homme finit par se lever, s'approche du vidéoprojecteur et appuie sur un bouton...

 

19h59

CA MARCHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai juste envie de rouler une pelle à mon libérateur mais je parviens à me retenir...

"Merci Monsieur, vous êtes magicien ou quoi?!"

 

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 15:29

 

 

Mon rapport à l'art contemporain est complexe…

 

Ca m'attire et ça m'agace…

 

Ca m'intéresse parce que je suis naturellement curieux et ça m'énerve parce que l'escroquerie intellectuelle n'est souvent pas très loin…

 

C'est ainsi que je me suis retrouvé avec une bande d'amis à assister à la "performance" de Steven Cohen… célèbre (?) artiste sud-africain… un soir de juin, aux Subsistances, à Lyon.

 

Nous avions été entraînés là par une amie travaillant dans le "milieu"…

 

Quelques gradins sont disposés dans une cour. On prend place. Le spectacle est également dans la salle… c'est boboland…! Le public, malgré ses airs bohèmes et décalés prend la "performance " de ce soir très au sérieux… Les gens chuchotent et tout le monde se félicite de pouvoir assister à une performance du grand, de l'immense, du génial Steven Cohen…!

 

Les lumières s'éteignent… puis une chaussure apparaît, sortant des coulisses…

 

Enfin, une chaussure…

 

panthère la chaussure…

 

compensée la chaussure…

 

L'espace d'un instant, j'imagine qu'on s'est trompé de salle et qu'on va assister à un hommage à Dalida…

 

Puis, je réalise que non.

 

Pour me mettre dans l'ambiance, je commence alors à entonner "Let me be a drag queen" avec mon voisin…

 

Manifestement, ça ne fait rire personne. Le public est captivé par cette chaussure improbable…

 

Puis Steven Cohen surgit sur la scène tel un Bambi aux abois.

 

L'artiste est nu, en chaussures panthère avec une étoile collée sur le sexe… son visage est recouvert d'un maquillage papillon du plus bel effet…

 

L'artiste-Bambi-papillon court d'un bout de la scène à l'autre en manquant par deux fois de chuter de son piédestal ses chaussures panthère…

 

Ca doit être fait exprès, car il joue à la pauvre petite chose malmenée par la vie…

 

Par moment, il pousse de petits cris plaintifs…

 

Évidemment, devant le ridicule fini de la scène, un fou rire commence à m'emporter… je regarde mes amis autour de moi et je vois que tout le monde est dans le même état… larmes aux yeux, lèvres tordues, gloussements…

 

Autour de notre petit groupe en revanche, la concentration est extrême, les gens froncent les sourcils, arrêtent presque de respirer devant la force du message porté par Steven Cohen…

 

Qué message?

 

Pour l'instant, moi je vois un travelo à poil qui gambade sur une scène…!

 

Puis Steven s'empare d'une sorte de stylo. En fait, il s'agit d'une caméra… derrière la scène, un écran géant projette ce que la caméra-stylo filme…

 

Steven aime manifestement beaucoup cette caméra… il commence à la caresser, à l'embrasser…à la lécher… à se la fourrer au fond de la gorge…

 

Sur l'écran du fond, nous avons la joie d'observer la glotte de Steven Cohen sur 4 m²…

 

Le public est captivé…

 

Une musique tonitruante emplit l'espace… puis des discours enflammés… on reconnait la douce voix de… Hitler!

 

Dalida, Hitler, Bambi… ça commence à faire beaucoup pour un seul homme…

 

Pendant ce temps, Steven continue l'exploration de son corps avec son nouveau jouet.

 

"Vas-y que je mette la caméra sous mes aisselles"

Poilou de Steven projeté en 4x3…

 

"Dans mon nombril"

Ah, Steven est un cochonou, il n'a pas bien lavé son petit nombril!

 

"Dans mes oreilles"

Bilan auditif en direct…

 

"Dans mon nez"

Apparition d'une crotte de nez géante sur l'écran….

 

Les images se succèdent… poils, croutes et autres boutons… rien ne nous est épargné…

 

Et puis soudain, une angoisse surgit…

 

Je me dis…

 

"Non"…

 

"Non"…

 

"Non"…

 

"Il ne peut pas faire ça."

 

"Il ne va pas faire ça"

 

Et pourtant, c'est d'une logique implacable.

 

Steven Cohen est en train d'explorer tous ses orifices… et il n'en reste plus qu'un!

 

En fait, non, il en reste deux.

 

Oui, cherchez bien! Il en reste effectivement deux!

 

C'est que Steven est perfectionniste et pointilleux.

 

Il est très à cheval sur les principes.

 

Il veut filmer tous ses trous, donc ça sera TOUS ses trous!

 

Il commence par devant… zizi de Steven en gros plan puis filmage de trou de zizi…

 

J'hésite entre rire et vomir…

 

Mon ami assis à côté de moi commence à être pris du même doute… Il me dit :

 

"Il ne va quand même pas se…."

 

"Ben, moi je crois que rien ne l'arrête…" que je lui réponds en essayant de me convaincre du contraire…

 

Pendant ce court échange, Steven commence à se mettre à quatre pattes…

 

Je ne rentrerai pas dans son cul les détails… mais voilà, vous avez tous compris, Steven se fait une cœlioscopie en direct devant nous…

 

Nous pouvons observer le cul de Steven dans tous les détails et sous tous les angles grâce au superbe écran géant qui n'en rate pas une miette…

 

La sodomie cinématographique dure un moment… Nous sommes une petite centaine de personne à regarder stoïquement un travelo se fourrer une caméra dans le fion.

 

 

Et c'est de l'Art…

 

Oui, plus tard j'apprendrai que Steven est, en fait, à la recherche de son intériorité…

 

Une fois son enculade sa petite affaire terminée, Steven se lève, salue le public puis quitte la scène sous les applaudissements de la foule.

 

Oui, le public applaudit.

 

Certains se lèvent en frappant dans leurs mains, les larmes aux yeux en scandant des "Bravoooo"!...

 

J'entends la femme devant moi qui dit plein de mot en 'ant' : "bouleversant", "émouvant", "dérangeant", "étonnant"…

 

Moi aussi, j'ai très envie de sortir tout un tas de mots en "ant' avec un air inspiré : "révoltant", "indécent", "navrant"… mais je préfère me taire car il y a peu de place pour la critique. Aux Subsistances, on crie au génie et pis c'est tout.

 

L'espace d'un instant je me demande comment l'art a pu passer en un peu plus d'un siècle du "Lac des cygnes" à "Steven Cohen s'encule à sec devant vous avec une caméra"…

 

Bref…

 

Alors que la foule continue à applaudir, l'agent de Steven Cohen monte sur scène et annonce l'arrivée prochaine de son artiste pour un "échange" avec le public.

 

J'ai tout de suite très peur du style "d'échange" dont il s'agit, mais on m'assure qu'il s'agit juste d'une discussion sur son "œuvre".

 

Steven revient sur scène sous un tonnerre d'applaudissements. Il est en jogging mais il a gardé son maquillage-papillon si ridicule charmant.

 

Je me dis que je vais peut-être avoir la chance d'avoir quelques explications sur cette enculade géante cette performance remarquable.

 

Effectivement, une dame du public demande, toute tremblante d'émotion, quel est le sens de cette performance extraordinaire.

 

Là, c'est vrai, je m'attends à un truc fort, puissant…

 

Pour se fourrer une caméra dans l'anus devant 100 personnes, le message doit être sacrément novateur/puissant/révolutionnaire…

 

Et Steven répond comme une petite chose blessée qu'il a voulu dénoncer le racisme et l'antisémitisme…

 

C'est-à-dire que se maquiller comme Dalida un soir de gala, mettre des chaussures de drag-queens des années 90, se foutre à poil avec une étoile juive sur le zob, faire trois allers-et-retours sur scène et s'enculer avec une caméra… veut signifier au monde que le racisme : c'est pas bien!

 

 

Je suis légèrement sidéré par le décalage entre la performance et le message. S'il faut s'enculer avec une caméra pour dénoncer le racisme…

 

Ensuite Steven remercie le public, son agent et la Ville de Lyon qui lui a permis de créer cette œuvre grâce à sa généreuse subvention…

 

Là, un violent souffle de poujadisme a commencé à naître en moi… Je pense à ma taxe d'habitation, mes tickets de parkings, mes amendes de stationnement... tout ça pour payer Steven et ses enculades performances…

 

Heureusement, la "discussion" s'arrête là…

 

Ci-dessous, je vous glisse une critique de la performance. Pas besoin de commentaires second degré, je pense que c'est suffisamment ridicule comme ça…

 

 

La performance de Steven Cohen donne à voir l’atrocité du réel — génocide, ségrégation, misère — et lui sert parfois de filtre, comme pour en atténuer l’impact, la cruauté nue. Et c’est à cette morbidité de l’obscène, cet « inmontrable », que le chorégraphe nous confronte dans Dancing Inside Out (2004), quand, muni d’une caméra portative, il se lance dans l’exploration méthodique de son intériorité : oeil, oreille, verge, anus. L’exhibition du corps fait ainsi écho aux vociférations abjectes de Hitler (que l’on entend en fonds sonore) et aux archives photographiques des camps de la mort dont la vision relève de l’insupportable. La facture de la vidéo elle-même reprend le champ lexical de la surexposition, avec cette lumière aveuglante qui finit par dissoudre les corps au lieu de les rendre visible, anticipant leur anéantissement futur et dénonçant, par métaphore, les amnésies de l’histoire.

 

Steven Cohen, chancelant du haut de ses vertigineux talons, drag queen baroque et dérangeant, condamne les barbaries contemporaines, et plus spécifiquement celles qui touchent à sa culture juive ou à son pays natal, comme dans la vidéo Chandelier tournée au coeur du bidonville de Joannesburg. S’il heurte la pudeur, affronte effrontément la morale, use sans retenue du registre de la provocation, il échappe pourtant à l’apparente facilité d’un tel langage, tant la douceur de son regard sur le monde rend légitime sa démarche. A vif, la chair glabre et dénudée de Steven Cohen devient le territoire d’une expérience du repentir, où la douleur mêlée à la grâce leste le corps d’un poids d’archange. En le regardant quitter la salle avec peine, freiné dans sa marche par la démesure de son accoutrement, sur le point de tomber à chaque pas, on se remémore en nous même un verset biblique : « Après en avoir ainsi chargé la tête du bouc, il l'enverra au désert sous la conduite d'un homme qui se tiendra prêt, et le bouc emportera sur lui toutes leurs fautes en un lieu aride. » Lévitique XVI, 21-22

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 16:52

Aujourd'hui, tu ne peux pas faire tes courses sans tomber sur des smarts box.

 

Vous savez les coffrets cadeaux où vous pouvez choisir une activité, un week-end, un voyage…

 

Au début, c'est vrai que l'idée sortait de l'ordinaire.

 

Ca changeait du plat à tarte ou du bouquin.

 

Tu avais l'impression d'être au top de l'originalité à offrir ton week-end spa à tes parents au lieu du traditionnel bouquin de cuisine spécial quiches salées.

 

Et puis le délicieux monde du marketing s'est emparé de cette belle idée et il en a fait de la merde.

 

Comme pour beaucoup de choses, vous me direz.

 

Aujourd'hui, tu vas à la Poste : tu tombes sur un corner smart box.

 

Tu vas au Monoprix : tu tombes sur une tête de gondole smart box.

 

Tu te ballades en centre-ville, tu tombes sur une boutique entièrement consacrée à la vente de smart box.

 

Ils ont également multiplié les concepts.

 

Au début, tu avais la smart box généraliste, du week-end en château au dîner dans un grand restaurant.

 

Maintenant, c'est hyper spécialisé.

 

De la smart box pour les nouveaux riches, pour les sportifs, pour les amateurs de sensations fortes, pour les gourmets…

 

A quand la smart box SM? Spécial handicapés? Ou Beaufs vendéens?

 

Le problème des smart box, c'est que quand tu déboules dans un lieu pour profiter de ta smart box, tu as comme une étiquette géante collée sur le front : JE SUIS UN CLIENT AU RABAIS, ON M'A OFFERT UNE SMART BOX.

 

Je ne connais pas les arrangements commerciaux qui sous-tendent le système mais à chaque fois, tu as la désagréable impression que les clients smart box ne sont pas comme les autres…

 

Dès la réservation, tu sens qu'on ne te traite pas comme un client normal.

Tu voudrais bien bénéficier de ce dîner gastronomique dans ce prestigieux restaurant mais, c'est bizarre, c'est vraiment très complet.


Il y a juste une table de libre un vieux lundi soir de février…


Bon, partons pour le lundi soir.


Tu déboules donc dans le super resto avec ta smart box et tu te payes la plus mauvaise table.

Vous savez, celle qui n'est pas loin des toilettes et à côté de la cuisine. Celle où tu te payes les odeurs de javel des toilettes et la transpiration des cuisiniers… Celle où les serveurs "buttent" quand ils sortent de la cuisine… Celle qui a besoin d'une calle pour tenir droit… Celle où la bougie s'éteint à cause du souffle de la porte qui se ferme… Celle qui est pile dans le courant d'air de la porte d'entrée...


Bref, vous voyez bien quoi!
 

Après on te signale gentiment mais fermement que tu n'as pas le choix du menu ni des boissons.


Tu auras le menu pigeon smartbox et pis c'est tout.


Tu supplies pour avoir une bouteille d'eau mais on te répond que "ce n'est pas compris dans l'offre smart box". Tu insistes en disant que tu peux quand même avoir un peu d'eau. Le serveur hésite puis te lâche d'un ton méprisant : "D'accord Monsieur mais l'eau est payante"…

On te balance les plats à la gueule t'amène les plats sans trop faire de manières.

Tu peux même entendre la conversation en cuisine puisque la table est juste à côté.

 

"C'est pour qui les deux entrées dégueu là?"

 

"C'est pour les deux connards de la smartbox!"

 

Bref, c'est juste l'arnaque vivante.

 

Remarquez, mieux vaut-il se faire avoir sur un restaurant que sur une offre "sensations extrêmes"…

 

Là, tu as le choix entre de la plongée sous marine avec les grands requins blancs, un tour en deltaplane en Haute Montagne ou du Canyoning dans les descentes de l'Ardèche.

 

Tu peux être sur que s'il y a une bouteille à oxygène à moitié percée, un deltaplane troué ou un casque défectueux, c'est pour les connards de la smartbox!

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