Entre deux cartons, une lame de parquet, un ouin ouin de Jo', un dégât des eaux, un accident de voiture, un rouleau de papier peint, une perte de Doudou de Jo'... j'ai réussi à entrevoir le fruit défendu : L'Amour qu'il est dans le Pré!
Ô joie...
Je vous propose un debrief express...
On commence par qui?
Thierry?
Nan, on va mariner un peu...
On commence par Annie...
Toujours pas remise de sa période "à dada sur mon bidet" de quand elle avait 3 ans... Elle virevolte toujours au milieu des chevaux à 60 balais...
Une fois 2h00 tous les 15 jours, je frôle l'overdose de dada, alors j'imagine le malheureux prétendant...
Ah oui.
Il n'en reste plus qu'un.
Le gros balourd est parti. Annie l'a congédié façon cheval : à coup de pied au cul!
Du coup, elle se retrouve seule avec Bernard...
Ouh la chanceuse!
Et puis vla son ami de jeunesse qui déboule avec sa femme. Et voilà qu'Annie s'enroule dans ses bras en chouinant et en louant la déesse télévision de les avoir réunis...
La femme de l'ancien ami et le Bernard font tapisserie.
On imagine tous les souvenirs qui remontent... bref, ces deux là n'ont pas du sucer que de la glace quand ils avaient 14 ans...
On ne comprend pas bien le sens de cette séquence...
Donc finalement, Annie repart chez elle avec son Bernard en écoutant des chansons ringardes à plein tube....
D'ailleurs, la ringardise, c'est une espèce de marque déposée chez Annie...
On la retrouve pour une fête déguisée (ah si à ce niveau, c'est un déguisement) en bourgeoise de province des années 80... genre Magui, vous voyez?
Magui le jour, Magui la nuit, ben cherchez pô : c'est Annie!
Un chanteur sorti tout droit d'une machine à remonter le temps fait son apparation sur la scène de la salle des fêtes et chante aussi des trucs tellement ringards qu'on se demande si en fait c'est pas super arty/décalée/bobo/avant-garde...
Dans tout ça, y'a de l'élu local, de la comtesse du coin, de la cousine à lunettes... c'est chelou puissance 1000 chez Annie!
Ca m'a limite foutu une crise d'angoisse...
...
Sinon, y'a Benoit, ou Olivier, je sais plus, je suis FA-TI-GUE, vous pouvez pas imaginer...
Enfin, bref, un mec bronzé chez qui y'a toujours un vent genre mistral qui me FA-TI-GUE... il est avec une blonde et c'est franchement pas palpitant...
Hihihi hohoho... le bonheur des autres : c'est chiant!
...
Aussi, y'a du Gérard dans les Vosges... C'est peut-être bien un Bernard dans le Jura, mon cerveau a du mal à retenir... bref, un mec tout droit sorti des années 70 lui! (pour les années 80, c'est chez Annie qui ça se passe)... il fait ami-ami avec une grande gigue pas sexy et veut se taper la brune un peu rebelle...
Le lendemain, la brune rebelle part à bord d'un bolide bleu... et là deux versions :
Celle du vigneron-ringard : elle est distante donc autant lâcher l'affaire tout de suite...
Celle de la prétendante : il m'a montré son cep de vigne cette nuit et il me vire parce que Monsieur n'a pas été satisfait...
???
Dans l'Amour est dans le pré, il y a souvent une seconde lecture des choses... une lecture à base de trempage de nouilles dont on ne sait pas tout.
...
Bon allez : LE THIERRY!
Bon ben le Thierry, c'est un phénomène quoi.
Il fait un tour de "ballon" (=mongolfière) avec Annie en lui touchant ses ballons face caméra...
Il lui roule des pelles on dirait qu'il veut etouffer une proie...
Il lui fait des déclarations d'amour... on dirait un enfant de 4 ans... dislexique... authiste... hyperactif... bref, un môme à problème!
Et quand ils font l'amour..... OH MA VIEILLE GODNESS!!!!!!!!!!!!!! Ouais, ça doit vraiment mais vraiment faire peur... je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi...
Chez Thierry, c'est un autre monde... mais qui fait pas franchement envie.
Et Annie a l'air d'aimer ça.
Le rire gras, l'haleine de bouc avarié, le bonnet troué, le teint cochonesque....
Jusqu'où va le désespoir sentimental...